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Enquête pédagogique en Afrique du Sud

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14 avril 2015

Sept ambassadrices prêtes au départ !

Ubumi organisait, le 28 mars dernier, au collège public Le Breil, à Nantes, une journée de préparation au départ en Afrique du Sud.

Elles sont sept. Kenza, Julie, Alicia, Cloé, Lisa, Orane et Célia. Sept élèves de plusieurs collèges des Pays de la Loire en partance pour Durban et Pietermaritzburg du 2 au 16 mai 2015. Choisies par leurs professeurs pour participer à un programme d'échanges entre l'Académie de Nantes et l'Association des professeurs de français du Kwazulu-Natal – une première en France, elles jongleront entre les cours dans différentes écoles et les soirées en famille. Elle sont sept ambassadrices d'ores et déjà emballées par cette expérience. Et prêtes... en partie grâce à Ubumi.

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Ce 28 mars, dans une salle du collège Le Breil, Kenza tue Sylvie – pas réveillée – au jeu du « Pan ». De l'autre côté, les parents, en réunion avec les professeurs, ne se doutent de rien, parlent plutôt cadeaux, logistique et rattrapages de cours. Alicia tue maintenant Cloé. Quelques minutes avant, elle assénait un puissant « Ha-i » censé libérer les énergies. Une heure plus tard, à travers son blason coloré, elle exposera ses appréhensions, ses clichés et ses espoirs avant le grand départ. Comme chez ses camarades, il y sera question de peur de la langue, de l'avion, du choc culturel... D'envie de se faire des amis, surtout. Premier objectif de l'équipe d'Ubumi (Charlotte, Julie et Guillaume pour les servir), en ce début de matinée : faire groupe. Les collégiennes ne se connaissaient pas. Elles apprennent vite ! 

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Second objectif : aborder par le jeu la réalité sud-africaine, expérimenter les inégalités persistantes de la société post-Apartheid. « L'Injuste prix » , jeu de mise en situation, profite entre autres à Sylvie, dont « le personnage possède beaucoup de terres » : elle a droit à sept gâteaux d'un coup !  Celles dont les personnages sont moins bien nés n'ont droit à aucune part de la richesse nationale & la regardent s'empiffrer de gâteaux avec colère, incompréhension & un certain sentiment d'injustice... Julie – la grande – exploitera ces sentiments générés par le jeu pour expliquer les conséquences sociétales de ces inégalités en Afrique du Sud. Elle leur expliquera notamment le concept de discrimination positive, à l’œuvre au pays de Madiba pour résorber, un peu, les inégalités...

  

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IMG_0250Et puis il y a les différences culturelles. Comment les appréhender ? Après un rapide repas, les sept ambassadrices, accompagnées cette fois de leurs professeurs, s'adonnent à un jeu de photo-langage consacré à leur futur pays hôte, puis à un jeu « des premières impressions ». « Le sourire est essentiel », déduit l'une des collégiennes. « Il ne faut pas s'en tenir, justement, à la première impression », résume une camarade. Reste à mettre tout cela en pratique : tous les participants à cette journée de préparation ont désormais deux heures pour se tester. Le temps d'un jeu de rôle aussi ludique que pédagogique et efficace. Bienvenue chez les Altea et les Balgebo, deux tribus que tout oppose, au moins dans les codes culturels, mais qui se rendent visite et se reçoivent mutuellement. Une préfiguration grandeur nature des rires gênés ou des impolitesses involontaires que les sept collégiennes ne manqueront pas d'infliger à  leurs familles de Durban et Pietermaritzburg. Elles en auront, des choses à raconter à leur retour. Rendez-vous est déjà pris avec l'académie, les professeurs, et Ubumi !

Antoine Gazeau

   

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18 novembre 2013

JEU CONCOURS : GAGNEZ 2 PLACES POUR le spectacle TOWNSHIP STORIES 

A l’occasion de la saison sud-africaine en France et de la sortie de sa toute dernière expo, Ubumi offre à ses adhérents 2 places pour aller voir le spectacle « Township stories » le samedi 7 décembre à Nantes.

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Township stories est un spectacle mêlant théâtre, danse et musique, qui raconte plusieurs vies quotidiennes dans le célèbre township (ou bidonville) de Soweto, au sud de Johannesburg. Pour l’avoir vu en 2005 en Afrique du Sud, nous vous le recommandons vivement! La troupe de ce spectacle tourne actuellement dans toute la France et nous avons la chance de l’accueillir à Nantes bientôt. Lire la critique de France Inter ici: http://www.franceinter.fr/evenement-township-stories-de-paul-grootboom

Comment participer?

Découvrez notre dernière exposition « I’m proudly South African ! » en allant sur notre site, à cette adresse: www.ubumi.com/expo2.php et répondez à cette question: « Quel est le rêve d’avenir partagé par la majorité des jeunes sud-africains interviewés pour cette exposition ? » Envoyez votre réponse à contact@ubumi.com avant le 25 novembre 2013 et vous saurez si vous avez gagné dans les jours qui suivent.

Le spectacle au Grand T à Nantes...

La pièce sera jouée dans le joli théâtre nantais « le Grand T », dont le décor en briques n’est pas sans rappeler une certaine ambiance sud-africaine. Le spectacle aura lieu le samedi 7 décembre à 19h, et sera joué en anglais, sur-titré en français. Plus d’infos sur: http://www.legrandt.fr/Township-Stories.html

 

12 novembre 2013

The African Cypher: immersion dans la danse sud-africaine

Dans le cadre du festival Casa Palabres 2ème édition, l'association Casa Africa Nantes présente le film sud-africain The African Cypher, le 13 novembre à partit de 20 heures à Pol'n. La projection est organisée avec le partenariat de l'Institut Français et intègre la programmation de la saison culturelle Afrique du Sud-France.

 

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The African Cypher est un documentaire réalisé en 2012 par Bryan Little et Fly on the Wall sur les coulisses de la danse urbaine en Afrique du Sud. Le réalisateur a suivi des danseurs dans les banlieues de Johannesburg et du Cap. Le film invite le spectateur à découvrir le pantsula, une danse née dans les townships de Johannesburg qui est souvent comparé au hip hop par son histoire et son idéologie. The African Cypher a remporté un réel succès depuis sa sortie en étant primé meilleur documentaire sud-africain en 2012, il était aussi le coup de cœur du festival Étonnants Voyageurs (festival international du livre et du film) de Saint Malo en mai 2013 et de Brazzaville en février 2013 .

 

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La projection sera suivie d'un échange avec le public sur le film, avec un focus sur le mouvement pantsula et le hip hop en Afrique, La discussion se fera en présence d'Églantine Chabasseur (journaliste RFI/ France Inter), Lord Ekomy Ndong (rappeur, compositeur et producteur gabonais), et les membres de la compagnie de danse sud-africaine Via Katlehong. Via Katlehong est une compagnie de danse créé en 1992 dans le township de Katlehong (Johannesburg) actuellement en tournée avec un spectacle sur le Pantsula et un autre sur le Gumboots.

Retrouvez la bande annonce du film dans le lien ci dessous :
http://vimeo.com/43178378

* * *

Déroulé de la soirée :

20h-20h30 accueil du public

20h30-20h45 Introduction proposée par Églantine Chabasseur

20h45-22h15 Projection du film The African Cypher

22h15-23h30 Discussion sur le pantsula et le hip hop en Afrique

 

10 novembre 2013

Saison sud-africaine en France: on en profite!

Jeu concours pour gagner 2 places pour Township stories à Nantes le 7 décembre 2013, une nouvelle expo sur la jeunesse sud-africaine, le festival des 3 continents avec 12 films sud-africains, un stage de gumboots à Paris, etc. découvrez toute notre - et votre - actu en cliquant sur cette image:

Newsletter Ubumi novembre 2013

 

 

 

2 mai 2013

Demandez le petit journal d'Ubumi!

RV le 23 mai à la cité des Congrès de Nantes pour une soirée ciné (18h30-21h)

Plus d'info dans la newsletter: cliquez ici pour la télécharger.

Newsletter Ubumi mai 2013 comp

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21 avril 2012

Lettre à la jeunesse européenne

 


55270398_pEdito de Lindy Mtongana, journaliste sud-africaine

Enfant, Lindy Mtongana a connu l’apartheid. Aujourd’hui journaliste à Johannesburg, elle suit d’un oeil inquiet l’actualité européenne et partage ici ce que la montée des extrémismes chez nous lui inspire. Comme une impression de déjà-vu, de déjà-subi même...

« Je me demande s'il existe une émotion qui a influé sur le cours de l'histoire autant que la peur. Tapie dans les pages des chapitres les plus sombres de l'histoire, l'odeur de la peur est perceptible à travers les âges - des croisades à la colonisation, des camps de concentration nazis, aux politiques de la guerre froide.

Mais il est inutile d'en dire plus, puisque je suis sûre que vous êtes conscients du rôle de l'Europe dans ces épisodes passés. Ce qui me surprend, c'est qu'en dépit des dégâts causés par la peur, la posture politique actuelle, dans certaines zones de votre continent, laisse penser que bien peu a été retenu des expériences de vos aïeux.

Ce que je croyais être simplement une peur latente, confinée à l'espace étriqué d'un repère néonazi hideux, semble être en train de tisser sa toile au sein de la sphère politique publique. Un sentiment qui devrait rester derrière les portes des musées est actuellement ressuscité et diffusé sur des tribunes politiques, des bannières et des tee-shirts.

Les hommes politiques ont adopté le langage de la peur de l'Autre. Ces sourds murmures doivent être pris en compte avec précaution et attention, car d'ici peu, comme cela s'est produit en Afrique du Sud, ils se fondront en politique, et s'empareront de vos parlements, vos tribunaux, vos commissariats de police et votre presse. Les piliers sur lesquels vos démocraties s'appuient vont trembler, commençant à pourrir de l'intérieur. Et toute bonne initiative venant de votre pays sera souillée par l'odeur nauséabonde de la peur.

La xénophobie et le racisme deviendront des idées courantes et socialement acceptable ; et avant même que vous ne vous en rendiez compte, vous aurez adopté le langage de la peur. Cela s'est produit, en Afrique du Sud, sous l'apartheid, et cela peut aussi bien se produire dans votre pays. Un grand nombre de Sud-Africains blancs gardent un douloureux sentiment de culpabilité en eux, de par leur complicité dans les horreurs du passé - même si cette complicité ne s'est manifestée que par leur silence. Il est plus facile de prétendre, comme ils le font souvent, qu'ils ne savaient pas que les politiques extrémistes pour lesquelles ils votaient, élection après élection, déchiraient les vies des Sud-Africains noirs, à travers le pays. Admettre cela reviendrait à concéder que les politiques de peur s'étaient installées dans leur maison et leur coeur, et les avaient changés.

Bien que l'Afrique du Sud, après avoir connu le pire, soit revenue sur ses pas, il reste encore beaucoup à faire pour nous débarrasser de la haine qui a consumé ce pays depuis près de cinquante ans, et avant tout de la peur, la peur. Mais comme notre nouvelle constitution le mentionne si merveilleusement "L'Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, unis dans notre diversité." Contrairement à l'Europe, nous avons décidé que nous pouvions vivre ensemble. Nous avons décidé que nous pouvions nous libérer de la peur qui avait inspiré l'apartheid, et lui rendre visite de temps en temps, au musée, où est sa place. »

Traduction de l’anglais par Olivier Tempéreau, interprète. Contact: olivier.tempereau@gmail.com
http://www.wix.com/oliviertempereau/fr

Extrait de la newsletter n°3, mis en ligne à l'occasion des élections présidentielles françaises.

 

12 novembre 2011

Visitez l'expo avec Ubumi ce dimanche 13 novembre!

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Ce dimanche, venez visiter l'exposition "Réinventer la démocratie ici et là-bas" en compagnie des associations ayant contribué à sa réalisation.

Nous serons évidemment présents et heureux de vous accueillir de 15h à 18h, autour de notre expo "Amandla! La démocratie sud-africaine en action".

On sera au bout du parcours, au 1er étage. Venez nombreux!

Adresse:
Cosmopolis
18, rue Scribe
à Nantes

Plan ici

 

6 novembre 2011

Ubumi à Cosmopolis jusqu’au 15 novembre

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L’inauguration a eu lieu le 4 novembre. Dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale, l’exposition « Amandla ! La démocratie sud-africaine en action » est désormais visible jusqu’au 15 novembre à Cosmopolis, en plein centre de Nantes. Les expositions qui l’entourent valent aussi largement le détour. Courrez-y !

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1 novembre 2011

Exposition : Ubumi interroge les Sud-Africains sur leur démocratie

Lewis_et_SylviaComme toutes les belles histoires, ça a commencé un peu par hasard. Ubumi, membre de la Maison des Citoyens du monde (MCM), à Nantes, allait réfléchir avec d’autres bénévoles aux programmes d’animation et d’exposition des Semaines de la solidarité internationale, du 3 au 30 novembre 2011. Le thème de l’année : « La démocratie, ici et là-bas ».

Une idée...

A l’espace Cosmopolis, on causerait d’éducation populaire, de la Tunisie, du forum social de Dakar, etc. Et pourquoi pas d’une jeune démocratie ? Ubumi en connaissait une, à la fois plus vivante, plus authentique et sans doute mieux respectée que celles de la vieille Europe, mais aussi balbutiante et parfois trébuchante. La nouvelle Afrique du Sud n’a pas vingt ans : la plupart de ses habitants sont encore acteurs d’une transition qui s’est tenue chez nous il y a plus de deux siècles. Pourquoi ne pas aller à leur rencontre ? « La démocratie, c’était mieux avant ? Et ce sera comment demain ? Et ça a changé quoi finalement ? » Difficile à monter, mais excitant. Banco. Ubumi allait tenter. La MCM et le réseau Ritimo financeraient. Une expo de onze témoignages trouverait place à l’étage de Cosmopolis, à Nantes (lire ci-dessous).

Un beau travail d'équipe, au-delà des frontières

Pendant plus de trois mois, les téléphones et autres messageries ont chauffé. Coups de fil à différentes personnalités rencontrées à l’occasion de notre dernière mission sud-africaine, voire avant. « Racontez-nous votre 27 avril 1994 (le jour où la majorité des Sud-Africains ont voté pour la première fois)Qu’a changé la démocratie dans votre vie ? Quel avenir pour votre démocratie ? » Universitaires ou simples citoyens, artistes ou militants, tous ont répondu avec entrain. Coups de fil, aussi, à des jeunes Sud-Africains missionnés en reporters pour Ubumi. Ils ont interrogé leurs parents, grands-parents, leur histoire… Coup de cœur, également, pour différents artistes croisés au festival de cinéma de Douarnenez, fin août : ils avaient leur idée sur la question, on leur a tendu le micro… Coup de main, enfin, de plusieurs photographes (Bram Lammers, Lucas Faugère et Tendai Mandimika) et autres traducteurs (Olivier Tempéreau)….

Des résultats variés mais une constante: la démocratie requiert la vigilance citoyenne!

Le résultat est proprement sud-africain : d’une diversité rafraichissante. Le jour J ? Des souvenirs émus, une indifférence relative ou des larmes qui coulent... Ce qu’a changé la démocratie ? Tout et rien, parfois l’inverse… Le discours est loin d’être uniforme, la pensée unique proscrite. Tout se mêle, à l’image d’une nation Arc-en-ciel dont le pays a voulu faire une marque.

Phindile_panneauUn constat : en fonction de l’éducation reçue (très disparate au gré des groupes ethniques dans lesquels l’apartheid rangeait chacun des témoins), l’optimisme exagéré des uns donne le change au scepticisme sévère des autres quant au bilan de deux décennies de démocraties et quant à l’avenir du régime. L’ANC, le parti au pouvoir depuis 1994, se trouve en revanche quasi unanimement stigmatisé. Est-ce à dire que l’Afrique du Sud aborde un virage de sa propre histoire ? Sans aucun doute. Et ce sont eux, Siphokasi, Zackie, Linda, Helen, Carel, Phindile, Lesego, Michael, Jack, Bobby, Thanyani, Lewis et Sylvia qui tournent la page. S’ils nous enseignent une seule chose, c’est celle-ci : jeune ou non, la démocratie suppose vigilance constante et actions.

A découvrir du 4 au 15 novembre 2011, à l’espace Cosmopolis, 18 rue Scribe, à Nantes (Tous les jours, de 14h-18h)

A noter également : mardi 8 novembre, 14h30, café citoyen à la Maison des citoyens du monde (MCM), et dimanche 13 novembre, à partir de 15h, visite de l’exposition en présence des associations ayant contribué à sa réalisation. L’exposition sera ensuite visible à l’Amicale laïque de Couëron, 15 bd Gambetta, du 21 au 25 novembre 2011 (de 9h à 17h).

Pour en savoir plus sur les SSI en loire-Atlantique : www.mcm44.org/spip.php?article27

28 août 2011

Douarnenez… Ce n’est qu’un début

Clap de fin à Douarnenez ce samedi soir. Concert de haute volée, sans doute, à l’image d’un festival qui m’a conquis par son esprit, par la qualité des échanges, la facilité des rencontres… Même les repas sont ici excellents. Il n’en fallait pas davantage : on reviendra. On fera tout pour être présent sur le village des collectifs chaque année, quitte à faire la plonge ou à vider les toilettes sèches le reste du temps en tant que bénévole. Parce qu’on a tout à gagner, ici… En bref, le festival de Douarnenez, c’est :

ambiance

Entente plus que cordiale – La table voisine est peu bruyante mais bien agitée. Conversation engagée sans haussement de ton… Les sourds ont ici plus que droit de cité (comme partout d’ailleurs, en théorie) : initiations aux signes, traduction systématique des conférences et débats, concerts pour sourds, artistes mal entendants, public bien comprenant. Le festivalier en vient ici à jalouser ses congénères sachant « signer ». Frustré de ne pouvoir avoir que des conversations bien limitées, il a envie d’apprendre la langue… Douarnenez prétend être un festival d’ouverture, entend sans doute inspirer. Objectif atteint.

Breizh power – Et si le Français était soudain minoritaire ? Au bar ou autour des tables, on cause zoulou ou anglais, on « signe » ou on échange en breton ! Pas par aspiration folklorique. Par habitude, naturellement. Par militantisme aussi, forcément. Le Breton est une langue vivante, je le savais. Mais à Douarnenez, soudain, je le réalise concrètement. Et allons-y gaiement : je trouve ça émouvant.

Comme quoi… – Entendu au petit coin et lu dans Kezako, la feuille de chou du festival : « Les toilettes sèches, moi, ça me donne soif. »


Stand Antoine


Rencontres –
Toute la semaine, le stand d’Ubumi, comme les autres, est un lieu de discussions et de rencontres. Belles et moins belles, parfois très prometteuses. Les visiteurs sont profs, parents, instits, passionnés d’Afrique du Sud, juste curieux, parfois tout à la fois. Hélène est prof à la fac de Nantes et travaille depuis plus de trois ans sur des échanges épistolaires entre ses étudiants et leurs homologues de Durban : on se reverra. Anne-Cécile travaille dans l’éducation au développement, vit à Quimper mais a passé deux ans au Cap : elle adhère à Ubumi ! Linda a créé Kollam Asie il y a douze ans, elle promène sa malle pédagogique indienne d’école en école, nous abreuve de conseils bienvenus : on se recontactera. Maria m’a hébergé toute la semaine, se réinscrit sur Facebook cette semaine : on restera en contact. Au stand d’Ubumi sont passés des représentants du Cridev de Rennes, du conseil général de Loire-Atlantique, des spécialistes de l’Afrique du Sud comme Anne Dissez ou Jacqueline Derens, figures de la lutte anti-apartheid en France, des artistes ou activistes sud-africains comme Jack Lewis ou Zackie Archmat. Tous, sans exception, se veulent encourageants. « C’est exactement ce que cherchais », s’exclame une prof de Segpa de l’Oise. « C’est exactement ce que j’adore entendre », lui a répondu « l’homme à la malle », comme ont fini par m’appeler les enfants du festival...

Revue de presse – Ah oui et puis ça y’est, Ubumi est connu ! Du moins un peu. A Douarnenez, en tout cas. Kezaco a publié un post repêché sur le présent blog, en le citant évidemment. Votre serviteur et la Mzansi box sont même en photo dans l’édition de vendredi de Ouest-France

Douarnenez, This is the end. Ou pas…

Antoine Gazeau, Douarnenez, pour Ubumi

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Enquête pédagogique en Afrique du Sud
  • Après 2 séjours d'1 an en Afrique du Sud depuis 2005, nous repartons cette fois pour 3 mois, pour un tour du pays à la rencontre de Sud-Africains souhaitant répondre à nos questions sur le vivre-ensemble dans une société multiculturelle.
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